Qui n’a jamais soupiré devant une recherche interminable sur un site e-commerce ?
Un mot mal tapé, une avalanche de filtres à cocher, des résultats qui ne collent pas à l’intention… et au final, un panier vide et un client parti voir ailleurs.
Pourtant, les sites regorgent d’outils censés aider : filtres à facettes, moteurs de recherche intégrés, chatbots.
Alors pourquoi la recherche reste-t-elle un point faible de l’expérience e-commerce ?
Les filtres à facettes ont été inventés pour trier les produits selon des critères objectifs (taille, couleur, prix…). Mais cette logique technique reflète surtout la structure du catalogue, pas forcément le besoin du client.
À mesure que l’offre s’étoffe, les filtres se multiplient. Résultat : l’utilisateur doit cocher 5 ou 6 options avant d’espérer un résultat pertinent. Chaque clic ajoute de la friction et fait perdre du temps.
Chercher un canapé “bleu, convertible, adapté à un petit espace” devient vite un casse-tête : certaines options existent, d’autres non, et les combinaisons ne mènent pas toujours à un résultat satisfaisant.
Les moteurs intégrés restent très attachés au mot-clé. Tapez “ordinateur portable étudiant” et vous obtenez une longue liste de PC portables… sans prise en compte de critères essentiels comme le budget serré ou la légèreté.
Parce qu’ils ne comprennent pas l’intention d’achat, ces moteurs affichent souvent des résultats hors sujet. Ils ne savent pas faire le lien entre “chaussures pour running en hiver” et la notion de semelle adaptée aux sols humides.
Ce manque de pertinence entraîne rapidement frustration et abandon. L’utilisateur n’a pas le temps de fouiller. En quelques secondes, il quitte le site.
Dans la majorité des cas, les chatbots remplissent le rôle d’une FAQ : ils donnent une réponse standardisée à une question simple. Utile pour connaître les frais de livraison, beaucoup moins pour guider un achat.
Le chatbot vit souvent en marge du parcours e-commerce. L’utilisateur passe d’un univers conversationnel à l’interface du site, sans continuité. Cette rupture nuit à la fluidité et casse la logique d’achat.
Quand un client demande “Je cherche une paire de lunettes pour la voile”, le chatbot va renvoyer vers la page “lunettes de soleil” entière. Pas d’affinage, pas de personnalisation. L’utilisateur doit tout reprendre à la main.
Chaque recherche infructueuse se traduit par un panier abandonné. Et selon Google Cloud, près de 80 % des consommateurs quittent un site après une recherche insatisfaisante.
Au-delà de la vente manquée, c’est aussi la fidélité qui est en jeu. Un client frustré reviendra difficilement sur un site où il a déjà vécu une mauvaise expérience.
Les taux de rebond, le temps passé sur les pages de recherche ou encore la faible conversion post-recherche sont autant d’indicateurs de cette expérience manquée.
L’IA conversationnelle dépasse la logique du mot-clé. Elle interprète l’intention : chercher “un sac à dos pour voyager en avion” déclenche une compréhension du contexte (taille cabine, robustesse, confort).
Comme en boutique, le client échange, précise, affine. L’IA pose les bonnes questions (“Plutôt pour un week-end ou un long séjour ?”), puis guide vers le bon produit.
Au lieu de cliquer sur 10 filtres, l’utilisateur dialogue. Il peut trier, comparer, ajouter au panier… tout cela dans un flux naturel, sans rupture avec l’interface du site.
Filtres, moteurs et chatbots ont longtemps été la norme. Mais face aux attentes croissantes des consommateurs, ils montrent aujourd’hui leurs limites.
L’avenir, c’est une expérience fluide, personnalisée et conversationnelle.
👉 Une recherche qui comprend les intentions, accompagne le client et transforme chaque visite en opportunité de conversion.
💡 Et si votre moteur de recherche devenait enfin un levier de performance ?
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